C'est ce que m'a écrit ma grand-mère, alors qu'elle ne pouvait plus le dire, quelques semaines avant de partir.
Chaque fois que je jure, que je crache, ou que je peste, je vois son ardoise en plastique, sa main hésitante et son regard bienveillant.
Alors j'arrête de me plaindre, enfin j'essaie...
S'il n'y avait que cette phrase pour me rappeler à l'ordre...
Parfois elle m'obsède, mon quotidien est rempli d'elle.
Plusieurs fois, j'ai essayé de dresser une liste de mots, de phrases, de choses, d'histoires d'elle, mais ça n'en finit plus. Elle n'est pas résumable.
C'est dommage, j'aurais aimé vous en parler, vous qui ne la connaissiez pas.
Peut-être qu'avec le temps je trouverai une belle façon de vous la présenter.
Pour le moment, une anecdocte.
Je devais avoir 6-7ans, et pour Noël, elle a demandé à mon grand-père de nous fabriquer à moi et ma cousine un lit et une armoire en bois pour nos poupées.
Aujourd'hui, le coeur battant, j'ai remonté ces meubles dans la chambre de ma fille.
Et en ouvrant la petite garde-robe, j'ai découvert qu'il y restait des trésors...
Ce fut un peu Noël 1987 une deuxième fois.
Merci Papic, Merci Mamic, et merci Bébert et Mémer de me les avoir gardés précieusement...
Ma vie est belle.
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