lundi 27 juillet 2015

Mes vacances en Corse : L'envers du décor

Par compassion, et dans un souci d'épargner les âmes sensibles restées dans le Noooord de la France, j'ai décidé de ne parler que des côtés négatifs de mes vacances en Corse.
Que mes amis corses n'y voient pas d'offense, il est évident que ce post ne reflète en rien la réalité de notre séjour (quoique)

Tout d'abord, il fait très chaud, on transpire, on étouffe... 
C'est incroyablement pénible de mourir de chaud. On est obligé d'aller se baigner tout le temps dans la mer juste à côté en courant. Et comme le sable n'est pas "fin" on a fini dès le deuxième jour à Décathlon pour s'acheter des chaussures de mer/plage/rivière. On est content maintenant. Avec les chaussures de marche et le matériel anti moustique dans lequel on a du investir pour survivre ici ( voir le paragraphe moustique un peu plus bas...), on est bon pour 100 euros de supplément bagage au retour...

En plus, tous les soirs on est éblouis par le coucher de soleil dans la mer qu'on peut admirer depuis notre terrasse. Ça fait mal aux yeux.

Il fait très beau, on doit mettre de la crème parce qu'on est tout blanc et qu'on crame dès qu'on s'expose 2 minutes. Donc on colle tout le temps et c'est désagréable de toucher ses vêtements, ses enfants, son mari, ses draps, bref tout colle et poisse... 
Beurk
Et puis c'est de l'indice 50 obligé, donc on est sûr de rester tout blanc jusqu'à la fin!!!!

Dans le camping, tout est très calme, on entend le bruit des vagues et un peu le bruit des gens. Qui chantent "joyeux anniversaire" à chaque coupure de courant et je sais pas pourquoi y'a souvent des coupures de courant.
On entend donc aussi les bébés qui pleurent alors que les nôtres n'ont presque plus l'âge de nous prendre la tête avec le coucher...
On entend aussi les grenouilles qui coassent parce qu'il y a une mare pas loin.
On entend aussi les corbeaux qui croassent dans l'arbre juste au dessus de notre mobilhome.
On entend aussi les moustiques tigres, variété sacrément vicieuse qui te pique même de jour, alors que tu le regardes. Et non content de t'avoir piqué impunément, quand tu as une peau fragile ( comprendre: de merde) comme moi, tu te tapes des démangeaisons de malade et tu finis avec des marques de 10 centimètres de diamètre que tu grattes pendant des jours et des nuits ( glamour comme pas possible!). 
Le point positif, c'est que ça occasionne une sortie originale au Bricorama d'a côté ( 25 km en Corse), pour acheter, au bout de 10 jours, quand t'en peux plus, un bazar bleu qui grille les intrus... On le teste ce soir je vous en dirai des nouvelles!
Si ça marche, je ne compterais que 36 piqûres rien que sur les jambes!

Et comme il fait beau et chaud et qu'on est au bord de la mer, y'a des Allemandes et des Néerlandaises qui se promènent avec leurs 4 enfants blonds sages à la peau dorée et aux dents blanches. Elles-mêmes sont blondes grandes, sveltes, musclées, bronzées ( en seulement une demi heure de plage, tu sais pas comment elles font, elles
arrivent direct de Munchen ou de Rotterdam, mais pas de problème, une demi heure de plage, et toute la famille est bronzée, dorée, prête pour une pub mixa bébé); elle sourient en portant 2 bébés et leur planche de surf sur un vélo. Et leurs mecs apprennent à nager à leur petit dernier avant de partir en canoë avec les plus grands..
 Et toi ? Bah toi, t'as bien du mal à gérer tes pleurnichards qui aiment pas les vagues, c'est méchant les vagues... Ou qui n'aiment pas qu'il y ait plus de vagues, c'est nul une mer sans vagues...
Et puis il faut leur remettre le T-shirt même sur la plage pour pas cramer et puis il faut leur remettre de la crème pour pas cramer et remettre le chapeau pour pas cramer et les lunettes... 
Et là, toi, tu te bats avec ton bidon de crème, les chapeaux, les serviettes pleines de sable et tu leur cries que "Oui c'est obligatoire le t-shirt et la crème aussi!!!".
 À ce moment là, ton parasol s'envole parce qu'il y a pas de raison que le vent t'épargne, toi la pauvre fille qui a pas la gagne... 
Et tout le monde te regarde courir après ce con de parasol "Viennetta de Miko" prêté gentillement par le camping...
Heureusement, le mec de la Hollandaise court vite et rattrape ce petit saligaud avant qu'il ne tombe dans la mare aux grenouilles. Il te rend ton parasol avec un grand sourire et fait semblant de ne pas voir ta peau blafarde piquetée de plaques et de boutons de moustique, dégoulinante de crème mal étalée, tes cheveux tout emmêlés pleins d'algues, ton bide gras qui ballotte en rythme avec tes nichons...
 Bref, là tu te rappelles que tu n'es pas pas hollandaise et encore moins méditerranéenne...
Parce que oui, la méditerranéenne est tout aussi démoralisante que la hollandaise... Et je ne parle pas de moules...( pardon, je m'égare...c'était l'effet du cocktail rhum/fraise/ananas que je déguste sur ma terrasse en tapant ce post sur mon iPhone !!! Ah oui non pardon je ne devais pas parler des côtés  positifs de mes vacances ...)

Revenons aux emmerdes: 
Les pleurnichards( Loulou et Louloute) ne savent pas ce que veut dire "grasse matinée" en temps normal, mais en vacances non plus... 
Donc tu te lèves tous les matins en rogne parce qu'ils ont déjà fait 5 fois le tour du camping après avoir claqué toutes les portes du mobilhome et fait caca sans tirer la chasse d'eau. 
Pour essayer de préserver le sommeil de louloute ( qui a plus tendance à dormir tard que son cher frère), on se donne la peine de déballer tout le système intégré dans la banquette du salon pour y faire dormir Loulou tous les soirs alors qu'il y'a 2 lits dans la chambre qui leur ai réservée... C'est chouette! En plus on n'a plus aucune intimité puisqu'il dort juste à côté de nous... 
Déjà que c'est pas gagné quand tu crèves de chaud que tu colles aux draps et que les voisins chantent "Joyeux anniversaire" toutes les 5 minutes de te sentir "love" mais alors là, avec Loulou à côté... 

Pour changer de la mer, tu prends la voiture pour aller explorer de nouveaux horizons... Tu le fais une fois. Pas deux.
Les routes en Corse, ça tourne. 
Et Loulou a hérité de moi cette particulière sensation de malaise qui débouche sur du dégueulis ( faut dire ce qui est...) qu'on appelle communément "mal des transports" et que lui, Loulou, définit d'abord par " un mal de ventre" puis " un mal de tête" puis "j'ai chauuuuuuuuud" ensuite " il me faut de l'air", et pour finir, "brelfjgellkgeuligeu...."
 On a eu de la chance, cette fois, il a attendu d'être sorti de la voiture pour baptiser un panneau indiquant un petit restaurant bien sympa dans lequel nous avons fini par prendre un petit verre d'eau plein de glaçons pour se remettre de nos émotions et admirer le panorama et nous battre avec les guêpes qui n'attendent
que l'ouverture de ta bouche pour s'y engouffrer... Purée...

Bon,
Il est temps pour moi d'aller affronter une nouvelle nuit Corse.
Si je suis encore vaillante demain, j'aurais peut- être de pires nouvelles à vous raconter.
Profitez bien de ce que vous avez!
À bientôt











2 commentaires:

  1. Quel désastre tes vacances, il faut vite rentrer!!! Ici pas besoin de crème solaire, tu n'as pas un cm² de peau à mettre dehors, il faut que tout soit camouflé si tu ne veux pas attraper la bronchite, le bonheur!!!
    Ici, pas besoin d'appareil bleu car pas de moustique, par contre grande languette collante et jaune au milieu de la salle à manger (au dessus de la table pour faire encore plus glam') pour éviter l'invasion de mouches...
    Mais bon, je ne voudrais pas avoir l'air de me plaindre, vu le désastre que tu vis!!!!
    En tout cas, revenez vite, j'ai peur que vous tombiez en dépression!!!
    Bisous
    Ta cousine/copine

    RépondreSupprimer
  2. :-)! Merci pour ton soutien mais je ne peux malheureusement pas changer les billets d'avion .... Bisous et courage aussi!

    RépondreSupprimer